Notre richesse n’est plus dans la
croissance matérielle ou dans l’accumulation des biens. Nous entrons dans l’âge
des incertitudes. Le monde meilleur n’est plus assuré dans le système
économique actuel, un monde de compétition marchande qui engendre inégalité et
insécurité. Tout est possible pour la survie de l’espèce humaine sur la Terre,
pour la prédominance de la société occidentale sur les autres modèles
économiques, sociaux et culturels pour le maintien de la France dans le concert
international et pour chaque individu dans son épanouissement personnel. Nous ne pouvons plus être sûrs de notre soi-disant supériorité consumériste. Nous devons réapprendre la modestie et la
sobriété. Il va falloir composer avec de nouvelles contraintes mais aussi de
nouvelles aventures. Il est donc temps d’investir dans la IIIème Révolution Industrielle.
Jeremy Rifkin a, depuis de nombreuses années, réfléchi à celle-ci et propose
aujourd’hui une formalisation autour de cinq piliers.
Sa théorie est basée sur l’association
entre l’énergie et la communication. Le premier pilier est le développement
accéléré des énergies renouvelables. Le deuxième est la construction de
bâtiments producteurs d’énergie. Le troisième est le stockage de l’énergie et
de l’hydrogène. Le quatrième est de déploiement des réseaux intelligents basés
sur des compteurs connectés à Internet. Enfin, le cinquième pilier est la
généralisation des transports non polluants. Il est urgent de dépasser les
directives européennes et les normes du Grenelle de l’environnement. La mise en
place de ces 5 piliers est associée à l’application de l’économie de la
fonctionnalité en remplaçant la vente d’un bien ou d’un service par une
solution intégrée, éventuellement partagée, focalisée sur la valeur d’usage et
la satisfaction d’un besoin fonctionnel, plutôt que sur la production
matérielle.
Dans le cadre de cette IIIème Révolution
Industrielle, chaque territoire, chaque collectivité, chaque acteur économique
doit s’organiser sous la forme d’un pouvoir décentralisé et latéral et non plus
centralisé et vertical. Il faut appeler au plus vite à une nouvelle gouvernance
par l’intelligence, la créativité et la responsabilité des citoyens.
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